La précocité intellectuelle
Nous recevons de plus en plus d’enfants présentant des caractéristiques particulières : la plupart du temps déroutants, atypiques, parfois en difficulté scolaire ou sur le plan de l’intégration, presque toujours se plaignant de l’écriture.
Ils sont intellectuellement précoces ou faisant partie d’une catégorie moins décrite, que l’on pourrait appeler : « enfants à mental fort ».
Ces enfants sont le plus souvent mal à l’aise dans leur corps, maladroits, avec une écriture difficilement lisible. L’adaptation sur le plan scolaire est parfois difficile.
Lorsque qu’un test d’efficience intellectuelle (le plus connu étant le WISC) est réalisé par un psychologue, il existe très souvent un décalage entre les compétences purement intellectuelles et les compétences qui s’appuient sur une bonne connaissance/utilisation du corps.
Dans ce cas, un bilan psychomoteur doit être effectué de manière à préciser les forces et faiblesses dans le domaine psychomoteur et mettre en place la rééducation adaptée.
De cette manière, l’intelligence de l’enfant pourra s’appuyer sur un système psychomoteur efficace, ce qui favorisera une plus grande harmonie.
L’accompagnement en psychomotricité
- lui apprendre à maîtriser son corps de manière à en faire un outil efficace sur le terrain scolaire (maîtrise des gestes fins et de l’écriture, manipulation d’objets tels que règles, équerre, rapporteur…)
- l’aider à gérer son système émotionnel de manière adaptée
- permettre de trouver un équilibre entre le respect de ses spécificités et la nécessaire adaptation du système scolaire d’un côté, et l’adaptation de l’enfant intellectuellement précoce au système scolaire de l’autre
- harmoniser le couple fonctions psychiques/fonctions psychomotrices.